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Fruits et légumes d'hiver, ne les boudons pas!

Isabelle Medina • janv. 06, 2022

Les fruits et légumes d’hiver ont souvent moins bonne réputation que leurs cousins estivaux. 


Ils sont pourtant très intéressants pour notre santé en nous offrant certaines vitamines et minéraux indispensables.



C’est le cas de la vitamine C.

On le sait bien, cette vitamine est une alliée en hiver car elle soutient notre système immunitaire (souvent très sollicité à cette saison) en participant à la fabrication des globules blancs et donc en augmentant notre capacité de résistance aux infections. Comme la nature est bien faite, on la retrouve dans de de nombreux fruits et légumes d’hiver : les agrumes bien sûr, mais également les kiwis (le kiwi jaune en contient davantage), les différentes variétés de choux (particulièrement le chou rouge) et plus précisément les feuilles le plus à l’extérieur du chou, le cresson, la pomme de terre, la patate douce (qui associe une grande quantité de vitamine C au bêtacarotène, offrant une synergie très intéressante pour renforcer nos défenses immunitaires). Les dattes, les oignons et l’ail1 (aux propriétés antibactériennes et antivirales reconnues), renforcent également notre système immunitaire, alors pensez-y !



L’hiver, le froid met la peau à rude épreuve et à cette période de l’année on ne pense pas forcément à l’hydrater. Le manque de lumière la rend pâle et on parait plus fatigués.

Ici aussi nous pouvons compter sur les fruits et légumes d’hiver qui vont nous aider à en prendre soin, la nourrir et la préserver de l’intérieur avec pour commencer la fameuse vitamine C qui est indispensable à la formation du collagène pour une peau plus belle.

La vitamine C, comme d’autres antioxydants (comme le bêtacarotène présent dans les patates douces, les carottes…), va également permettre de lutter contre les radicaux libres responsables du vieillissement de la peau. Pensez aussi à la noix, très riche en antioxydants.

Le soufre, qu’on retrouve dans le cresson ou le radis noir par exemple, participe aussi à la bonne santé de la peau et des cheveux.

Le silicium, présent dans la carotte, l’ail, l’oignon, les dattes, est très utile pour la peau, les cheveux, les ongles mais également les yeux (associé au lycopène et à la lutéine, le silicium favorise la bonne santé des yeux).



Les fruits et légumes d’hiver sont indispensables à la bonne marche de notre système digestif. En effet, les fibres qu’ils contiennent sont gage d’un transit intestinal régulier, d’une meilleure digestion, d’un colon en bonne santé et sont une aide intéressante dans le contrôle du poids en procurant une sensation de satiété plus rapidement. Nous pouvons en citer beaucoup comme le kiwi vert (qui en contient plus que le jaune), les dattes, les choux, les courges d'hiver (et leurs graines), les endives, les carottes, les pommes de terre… L’oignon et l’ail sont également très intéressants car ils contiennent une fibre particulière, l’inuline, mais également divers autres fructo-oligosaccharides (FOS). Ce sont des prébiotiques c’est-à-dire qu’ils vont nourrir les bactéries bénéfiques de l’intestin. C’est pour cette raison que la consommation d’oignons et d’ail peut contribuer à prévenir le cancer des intestins.



Les alliés du système cardiovasculaire sont également nombreux en hiver.

Prenez le kiwi par exemple. Sa consommation va permettre de réduire le mauvais cholestérol et les triglycérides dans le sang et donc la formation de dépôts sur les parois artérielles, leur durcissement, leur épaississement (l’athérosclérose). Et cela grâce aux flavonoïdes, aux vitamines C et E et aux Omégas 3 qu’il contient.

L’oignon a également les mêmes propriétés. Les agrumes aussi et vont même agir sur l’hypertension (grâce à l’hespéridine qu’ils renferment) et réduisent le taux de mauvais cholestérol dans le sang (LDL). De la même manière, la famille des choux est également intéressante pour protéger le système cardiovasculaire. Mention spéciale pour le chou rouge et le chou Kale. La famille des courges d’hiver est également réputée bienfaisante pour le cœur (tout comme leurs graines). Pensez également à l’ail et aux noix !



Comme nous l’avons évoqué plus haut, les fruits et légumes d’hiver nous offrent un panel intéressant d’antioxydants. Leur rôle est de lutter contre les radicaux libres produits par notre organisme. Si ceux-ci sont produits en trop grande quantité ou que nous n’apportons pas assez d’antioxydants pour les contrer, on parle de stress oxydatif qui nous fait alors vieillir plus vite et peuvent être à l’origine de cancers ou d’autres maladies comme les troubles neurodégénératifs (Parkinson, Alzheimer).

Il est donc important de consommer des antioxydants en quantité suffisante pour leur action préventive. En hiver, il faudra se tourner vers les agrumes (et leurs zestes), la famille des choux bien colorés, les courges, le cresson, les oignons et plus spécialement l’oignon rouge, les carottes (dont la carotte violette), la patate douce, les noix…



Enfin, il me semble intéressant d’évoquer les vertus détoxifiantes des fruits et légumes d’hiver (surtout après les excès des fêtes de fin d’année). Nombre d’entre eux vont faciliter l’élimination des toxines. C’est le cas du citron bien sûr, mais également du chou, du cresson, de l’endive, de l’ail et de l’un des plus connus en la matière : le radis noir.

Une bonne hydratation et un drainage lymphatique sont également des alliés précieux pour une détox efficace.




Le + :

Dans la mesure du possible préférez toujours des fruits et légumes bio, à consommer cru ou après une cuisson douce.

Petite astuce pour rendre l’ail cru plus digeste : inciser le et enlever le germe de la gousse !







1 L’hiver n’est pas la saison de la famille des alliacées mais ils se conservent toute l’année et sont très intéressants du point de vue nutritionnel, c’est pour cela que je souhaite les inclure à cet article.

par Isabelle Medina 16 sept., 2022
Pendant ces mois intenses de rentrée, nous allons demander beaucoup à notre corps et ceci presque sans transition avec le repos de l’été. Enfants comme adultes peuvent donc souffrir de ce changement de rythme parfois radical. Vous avez d’ailleurs sans doute pu constater que l’on tombe plus souvent malade en automne et en hiver. A cela plusieurs raisons : Un changement de rythme qui nous pousse à puiser dans notre réserve d’énergie. A l’automne, le corps a besoin de plus de repos et pourtant nous le sollicitons beaucoup sans lui laisser de temps de pause. Les enfants sont particulièrement touchés par cette reprise intense. Or, il est nécessaire de faire en sorte qu’ils ne s’épuisent pas trop en début d’année scolaire. Il est donc important de respecter une durée de sommeil suffisante. Cela implique également une alimentation variée couvrant leurs besoins comme nous le verrons plus loin. Un stress provoqué par cette période de rentrée, de reprise. Le stress augmente la vulnérabilité aux infections. En effet, il entraine la libération d’hormones comme le cortisol et l’adrénaline qui nuisent aux défenses immunitaires. Le stress est également responsable de carences car il brûle nos réserves en nutriments comme le magnésium par exemple. Une vulnérabilité plus grande face aux infections La baisse des températures oblige notre corps à se maintenir à l’équilibre et lui demande donc un travail supplémentaire pour stabiliser sa température intérieure. Par ailleurs, nous passons plus de temps dans des endroits confinés, un milieu idéal pour la prolifération des germes qui reviennent plus nombreux en automne (certains virus ne survivent pas à l’été). La carence en vitamine D diminue également les défenses immunitaires. En automne, la peau est de plus en plus couverte par les vêtements et les rayons du soleil sont de moins en moins puissants, ce qui affecte la synthèse de cette vitamine indispensable au bon fonctionnement de notre système immunitaire et qui joue également un rôle majeur sur notre moral. Notre alimentation peut aussi contribuer à cette baisse d’immunité notamment en cas de cuisson excessive car, dans ce cas, les vitamines thermosensibles permettent moins de renforcer notre bouclier immunitaire. En automne, il est important de ne pas user prématurément nos réserves. Au contraire, il faut profiter de ces quelques mois de transition pour préparer notre corps à l’hiver, faire en sorte de rester en bonne santé (grâce à un système immunitaire performant), et de soigner son moral afin d’éviter la dépression saisonnière. Le sommeil est capital. Pour aider à passer l’automne en bonne forme et prolonger les acquis des vacances, il est capital de dormir suffisamment d’un sommeil réparateur. Ce n’est pas toujours chose aisée mais le sommeil est nécessaire à une bonne santé générale. Il est prouvé qu’un déficit de sommeil augmente le risque de dépression saisonnière et entraîne une moins bonne capacité de résistance aux virus et autres maux de l’automne et de l’hiver. L’ activité physique est indispensable. L’activité physique (selon ses capacités) joue un rôle important sur la qualité du sommeil mais également sur notre bonne santé mentale en augmentant la production de sérotonine (l’hormone de la bonne humeur) et de dopamine (l’hormone de l’action). L’activité physique en extérieur, dans la nature, est à privilégier pour profiter des bienfaits de la lumière et des ions négatifs tous deux bénéfiques pour notre sommeil, notre humeur et notre résistance aux infections. L’activité physique permet également une meilleure circulation de la lymphe. L'importance de la lymphe dans le système immunitaire. Il est primordial de parler du système lymphatique quand nous abordons la question du système immunitaire. En effet, la lymphe y joue un rôle essentiel à travers son action de filtration et d’excrétion des déchets qu’elle permet. Le drainage lymphatique va d’ailleurs permettre une relance de l’activité de la lymphe 1 . Par conséquent, grâce à l’activité physique et au drainage lymphatique, il va se produire une relance de tout le processus de détoxification et l’organisme peut donc se libérer en profondeur de la toxémie et permettre à la lymphe de jouer son rôle de manière optimale dans le système immunitaire. Le rôle important de l’ alimentation . Une des clés d’une bonne santé en automne passe par une alimentation qui couvre nos besoins, mais également par une flore intestinale efficace. Pour cela, une cure de probiotiques est nécessaire pour réensemencer vos intestins et augmenter ainsi leur efficacité dans leur rôle de bouclier indispensable à notre système immunitaire. Cela va participer également à une meilleure digestion, digestion qui, rappelons-le, est la fonction de de l’organisme qui pompe le plus d’énergie. De ce fait, une mauvaise hygiène alimentaire, un système digestif ralenti peuvent affaiblir les autres systèmes comme le système immunitaire. En automne, il y a certaines vitamines et certains minéraux sur lesquels il faut miser à titre préventif. Les vitamines D et C, les vitamines du groupe B, le magnésium, le fer, les oméga 3 (pour leur action sur notre humeur et nos défenses immunitaires), les acides aminés présents en bonne quantité dans le jeune d’œuf encore coulant comme la tyrosine (précurseur de la dopamine et noradrénaline) ou le tryptophane (précurseur de la sérotonine, importante pour lutter contre les états dépressifs, et de la mélatonine). Il est également recommandé d’augmenter sa consommation de fibres afin de nourrir notre flore intestinale. Pour couvrir ces besoins vous pouvez vous tourner vers les fruits et légumes de saison comme le navet, la carotte, le poireau, les choux, la poire, la pomme, la châtaigne... Les œufs, comme nous l’avons évoqué plus haut, le poisson, certains oléagineux comme la noix, des épices comme la cannelle, le gingembre, le poivre noir ou la noix de muscade, les graines de courge...sont aussi des aliments bénéfiques en cette saison. Pensez également aux petites baies considérées par beaucoup comme de supers aliments : goji, cassis, cranberry à consommer en petite poignée quotidienne. Vous pouvez également agrémenter vos plats d’ail ou d’oignon cru, de mélanges d’algues ou de levure de bière. Pensez à vous complémenter en vitamine D et pourquoi pas, tester une cure de pollen ou encore d’acérola ? L’automne est également une saison propice aux cures de détoxification de l’organisme. Si vous en ressentez le besoin je vous conseille de vous renseigner auprès de personnes qualifiées et de compléter par une cure de drainages lymphatiques. Les + : Faites des pauses ! Une séance de yoga, un massage, un bain, des exercices de respiration (ces derniers agissent sur le stress, la digestion et la circulation de la lymphe). 1 Si le sujet vous intéresse, je vous renvoie à l'article du blog intitulé "Les bienfaits du drainage lymphatique".
par Isabelle Medina 21 avr., 2022
La lymphe, qu’est-ce que c’est ? La lymphe est un liquide translucide blanchâtre voire jaunâtre en quantité deux fois plus importante que le sang dans le corps. Elle y circule le long d’un réseau qui lui est dédié. La lymphe fait partie de ce qu’on appelle plus largement le système lymphatique . Il comprend, en plus de la lymphe: • Les vaisseaux lymphatiques (les canaux, les tubes dans lesquels elle circule). • Les ganglions lymphatiques (les petites stations de filtration en forme de haricot qui jalonnent le réseau lymphatique et forment des nœuds). On les trouve principalement au niveau du genou, de l’aine, de l’abdomen, du thorax, des coudes, des aisselles et du cou. • D’autres organes font partie de ce système : la moelle osseuse, la rate, le thymus et les amygdales. Le système lymphatique, à quoi ça sert ? Le système lymphatique a plusieurs fonctions principales : Tout d’abord il draine l’ excès de liquide évacué de la circulation sanguine qui se retrouve dans les tissus. Cet excès de liquide passe dans la lymphe pour être pris en charge par le système lymphatique afin d’être évacué. La lymphe va de la même manière recueillir tout un tas de déchets, de bactéries et de cellules abîmées que le système lymphatique (en grand éboueur qu’il est) va devoir se charger d’évacuer ou de détruire. La lymphe sera alors débarrassée de toutes ces toxines lors de son passage par les stations d’épuration que sont les ganglions lymphatiques avant de retourner dans le sang. La lymphe assure également le transport de certains nutriments et hormones. Enfin, le système lymphatique va défendre le corps contre les infections. Il a un rôle immunitaire essentiel. En effet, les organes lymphatiques (le thymus et la moelle osseuse) produisent des globules blancs (les lymphocytes) qui vont être stockés dans les ganglions lymphatiques. Ces derniers déverseront des globules blancs dans la lymphe lors de son passage, qui les diffusera dans tout le corps (aidée dans cette mission par la circulation sanguine). Lors d’une infection, les ganglions lymphatiques (grâce aux sentinelles que sont les lymphocytes qu’ils contiennent) seront alertés de la présence de bactéries ou de virus dans la lymphe lors de leur travail de filtration. Ils vont alors déclencher rapidement des réactions de défenses immunitaires : les lymphocytes vont se multiplier, le ganglion va gonfler. C’est pour cela que les ganglions lymphatiques enflent quand nous sommes malades, il s’agit simplement de la réaction du système immunitaire face à une infection. Il est donc important de veiller à l’entretien de notre système lymphatique pour stimuler notre capacité d’autoguérison, chère aux naturopathes. Vous l’aurez compris, tout ceci se passera mieux si la circulation lymphatique est fluide, sans congestion, sans œdème. Pourquoi a-t-on des œdèmes ? Les œdèmes sont une rétention de liquide dans les tissus. Ils peuvent être dus à un excès d’eau ou à un « embouteillage » de lymphe provoqué par un déséquilibre entre ce qui arrive aux ganglions lymphatiques pour être filtré et ce qui en sort. Ce « bouchon » peut alors être dû à des vaisseaux lymphatiques peu efficaces ou submergés. Plusieurs causes peuvent alors être évoquées : • Une mauvaise hygiène de vie qui se caractérise par une mauvaise alimentation (trop riche, trop salée, trop sucrée, carencée en protéines), l’alcool, le tabac, le manque d’hydratation (le corps stocke de peur d’être privé) et le manque d’activité physique. En effet, contrairement au sang, la lymphe ne circule pas grâce à une pompe telle que le cœur. Sa circulation n’est activée que grâce au mouvement des muscles et à la respiration. Elle est donc de base beaucoup plus lente que celle du sang. Notez que le manque de sommeil peut également générer des œdèmes. • La génétique : un petit « cadeau » qui peut se transmettre de génération en génération. • Des problèmes hormonaux (pilule non adaptée, préménopause...). • Des suites d’une opération (on parle alors d’un lymphœdème). • D’autres facteurs peuvent favoriser les œdèmes comme la grossesse, la chaleur, l'immobilité prolongée, certains médicaments comme les corticoïdes, les antihypertenseurs, les traitements hormonaux, certaines pathologies comme l'insuffisance veineuse, rénale ou cardiaque. Les bienfaits du drainage lymphatique : Le drainage lymphatique va permettre de stimuler les zones de ganglions lymphatiques souvent ralentis et relancer la circulation lymphatique générale ; cela va permettre d’optimiser le système immunitaire et de booster tout le processus de détoxification en profondeur de l’organisme. De la même manière le drainage va agir sur la rétention d’eau et la sensation de jambes lourdes . En plus de la lymphe, c’est tout le réseau de la circulation sanguine qui sera activé et stimulé ! Le drainage va également agir sur les gonflements au niveau du ventre, les ballonnements et sur la constipation. Il va stimuler la perte de poids en activant le métabolisme et favoriser l'élimination de la cellulite. Il « sèche » et affine le corps dès la première séance. Pour résumer, le drainage lymphatique apporte bien-être et sentiment de légèreté immédiat. L’essayer c’est l’adopter ! Mais le drainage lymphatique à lui seul ne suffit pas ! Il faudra l’entretenir en veillant à adopter une bonne hygiène de vie qui passera par l’alimentation, l’activité physique adaptée à ses capacités et une hydratation suffisante (avec idéalement une eau peu minéralisée, moins de 50mg de résidu sec à 180°C: pensez à regarder l’étiquette). ATTENTION cependant, il existe des contre-indications au drainage lymphatique: en cas de cancer (risque de métastases), de dialyse, de phlébite, et lors d’un épisode de fièvre ou un état inflammatoire (ex. maladie de Crohn au moment des poussées). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin.
par Isabelle Medina 21 mars, 2022
La madérothérapie est une technique de massage millénaire venue d’Orient et remise au goût du jour dans les années 90 en Amérique du Sud et plus précisément en Colombie. Elle consiste à utiliser des objets en bois de différentes formes et textures afin de s’adapter au mieux à chaque partie du corps. Quels sont les bienfaits de la madérothérapie ? Au niveau esthétique, la madérothérapie permet une meilleure qualité de la peau . Celle-ci devient plus lisse avec une diminution significative de l’aspect peau d’orange. En effet, la madérothérapie va permettre de traiter la cellulite en réduisant l’accumulation des graisses, en les décollant et en favorisant leur élimination. Elle va ainsi permettre de remodeler la silhouette, affiner et tonifier le corps. La madérothérapie va également stimuler la rénovation cellulaire et booster la production d’élastine et de collagène. La madérothérapie permet aussi de relancer le système lymphatique ce qui va redonner de la vitalité et du tonus en renforçant le système immunitaire mais également de réduire la rétention d’eau. La madérothérapie va de la même manière améliorer la circulation sanguine ainsi que la tonicité musculaire. Ce soin à aussi un effet sur le système nerveux en apportant une détente, une relaxation profonde ce qui tend à réduire le stress et à lutter contre l’insomnie. Alors pourquoi s’en priver ? Comment préparer au mieux sa séance de madérothérapie ? Avant une séance de madérothérapie il faudra penser à bien s’hydrater (au moins 2 litres d’ eau ) mais également à identifier une zone à traiter. En effet, en madérothérapie on se concentre sur une partie du corps . Ce peut être les jambes, l’abdomen ou le visage. Le massage se concentrera uniquement sur cette zone définie et il en sera d’autant plus efficace. Pensez d’ailleurs à prendre vos mesures avant le soin ! Comment se déroule une séance de madérothérapie ? Une séance de madérothérapie va durer entre 50mn et 1h et se divise en deux temps : Le premier est le temps du drainage lymphatique. Cela va permettre de stimuler les ganglions et relancer la lymphe. La particularité de mon soin combiné est qu'il vous offre les bienfaits du drainage de la méthode Renata França, le meilleur à l'heure actuelle. Celui-ci va nous permettre d'évacuer l'excès d'eau de la zone choisie pour ensuite se concentrer sur la cellulite avec les objets en bois de la madérothérapie à proprement parler. Le deuxième temps est celui des instruments en bois. Ceux-ci vont, chacun à leur tour et à leur manière, casser les amas graisseux afin de les évacuer par la suite via le système lymphatique préalablement stimulé. Il vous sera donc fortement recommandé de continuer à bien boire après la séance, le lendemain etc. En effet, le corps va continuer d’évacuer pendant 72h après le massage ! Il est donc capital de lui apporter l’eau nécessaire à ce travail d’élimination. Avertissements : Attention, la madérothérapie est un soin énergique qui ne convient pas aux personnes ayant des problèmes circulatoires importants ou des troubles cardiaques. La femme enceinte peut recevoir ce soin à partir du deuxième trimestre mais il lui sera préférer le drainage lymphatique Renata França. D’autre part, il est important de rappeler qu’une alimentation saine et une activité physique régulière sont indispensables en complément de tout soin amincissant.
par Isabelle Medina 06 janv., 2022
Les fruits et légumes d’hiver ont souvent moins bonne réputation que leurs cousins estivaux. Ils sont pourtant très intéressants pour notre santé en nous offrant certaines vitamines et minéraux indispensables.
par Isabelle Medina 23 juil., 2021
L’été, les étals des primeurs regorgent de fruits colorés. En plus d’être beaux et souvent délicieux, ils sont particulièrement bénéfiques pour notre sa nté. Je vais tenter ici de vous expliquer pourquoi.
par Isabelle Medina 27 mai, 2021
On parle assez peu du mode de cuisson des aliments. Et pourtant, il a une importance capitale quand il est question de vitamines, de minéraux, de nutriments en général.
par Isabelle Medina 31 mars, 2021
Je vais tenter de répondre à cette question en abordant les bienfaits du soleil, de la lumière naturelle sur notre organisme ainsi que sur notre moral. Avec l’arrivée des beaux jours, du soleil et de la chaleur cela nous incite à être de plus en plus dehors. Nous profitons alors du soleil et de ses rayons pour synthétiser la fameuse vitamine D qui fait défaut à la plupart d’entre nous si nous ne supplémentons pas. Elle joue pourtant un rôle primordial sur notre état de santé mais aussi sur notre humeur.
par Isabelle Medina 15 janv., 2021
Rappelons que le système digestif a deux rôles principaux : - La digestion: mécanique d’une part, par la mastication, la découpe par les dents et le pétrissage par l’estomac et l’intestin grêle, et chimique d’autre part, grâce aux enzymes digestives de la salive, la bile, les sécrétions gastriques etc.) - L’absorption des nutriments. La digestion est l’activité du corps la plus énergivore . Et cela d’autant plus si l’alimentation que l’on choisit n’est pas adaptée : trop abondante, trop riche, trop transformée etc. Mieux manger va permettre à notre système digestif de travailler de façon optimale. Cela passe par une meilleure alimentation mais également par une série de bonnes pratiques , simples, à mettre en place dès maintenant. La première d’entre elles est la mastication . En effet, comme nous l’avons évoqué, mâcher suffisamment permet de mieux digérer. Dans l’idéal, on ne devrait avaler les aliments qu’une fois réduits pratiquement à l’état liquide par la mastication. Si ce n’est pas le cas, car la mastication a été insuffisante, et que nous envoyons des morceaux à notre estomac, celui-ci devra travailler plus longtemps pour essayer de les ramollir suffisamment. Cette dépense d’énergie est énorme, et elle est source de coup de pompe après le repas. Tâche d’autant plus dure à réaliser s’il y a trop plein dans l’estomac, qui ne sera pas capable de malaxer les aliments en morceaux et la digestion va devenir très pénible. Autre point important, lorsque l’on prend le temps de mâcher, le cerveau a le temps d’analyser ce que l’on mange et donc de commander la production d’enzymes digestives spécifiques et non les enzymes standard moins efficaces. Ces enzymes adaptés vont pouvoir dégrader plus facilement et plus rapidement les aliments. Ce qui permettra une meilleure assimilation des nutriments par la suite. La suite justement a lieu dans le gros intestin. Là, la flore (composée de bactéries bien plus grosses que les enzymes) va s’attaquer à tout ce qui était trop gros pour ces dernières. Mais si le bol alimentaire qu’elle reçoit en contient en excès, notre flore va être trop nourrie ce qui va engendrer gaz, ballonnements, douleur et dans certains cas prolifération de flore pathogène. Ainsi, bien mâcher facilitera aussi le travail des intestins. Sachez également que la ptyaline, enzyme nécessaire à la bonne digestion des amidons, ne se trouve que dans la salive. Cette même salive participe aussi à la dégradation des sucres : alors mâchez vos soupes et vos yaourts et gardez un temps en bouche vos jus de fruits pour qu’ils s’imprègnent d’enzymes salivaires ! Lors de votre prochain repas pensez donc bien à mâcher et ayez en tête ce proverbe chinois : « Il faut boire les solides et mâcher les liquides ». Pour faciliter votre digestion, il est important de ne pas trop boire au cours du repas. Un verre maximum . En effet, l’eau dilue les enzymes digestives et gonfle l’estomac ce qui va compliquer sa tache comme nous l’avons vu plus haut. Limitez les aliments que vous avez du mal à digérer (si c’est le cas pour vous des choux, des légumineuses, des crudités, de l’oignon cru etc.), les aliments trop épicés si vous n’en avez pas l’habitude. Evitez le plus possible les aliments gras qui vont ralentir l’évacuation des aliments hors de l’estomac : un repas copieux c’est une digestion ralentie et donc un gros coup de fatigue à prévoir. Evitez les excès de sucre raffiné (comme les pâtisseries) qui entrainent une fermentation excessive, et les abus de protéines (surtout animales) responsable d’une putréfaction, facile à comprendre si on compare notre tube digestif à celui des félins par exemple. En effet, le tube digestif d’un omnivore nous permet à la fois de digérer végétaux, céréales, fruits, légumes et légumineuses, mais également les protéines animales même si la digestion de celles-ci est plus laborieuse. Notre appareil digestif n’est pas adapté à une alimentation carnée abondante : notre tube digestif est trop long. Les carnaciés exclusifs ont un tube digestif nettement plus court ce qui évite la putréfaction des protéines car elles ne séjournent pas longtemps dans le tube digestif. Nous n’avons pas non plus le tube digestif d’un ruminant, plus long et plus complexe qui permet une digestion par fermentation des glucides et des végétaux. Mais nous les digérons globalement mieux. D’où la préconisation d’un flexitarisme : 80/20 composé de 80% de produits d’origine végétale et 20% maximum d’origine animale. Mais soulignons tout de même ici l’importance des protéines, nécessaires (entre bien d’autres choses), à l'élaboration des enzymes digestives. L’idéal étant d’éviter les repas compliqués. Le mélange de multiples aliments va probablement induire de mauvaises associations alimentaires qui vont immanquablement ralentir la digestion et fatiguer notre organisme, mais également entrainer une mauvaise assimilation des nutriments et une fermentation intestinale. Voici quelques exemples de mauvaises associations alimentaires : Protéine forte + amidon fort dans des proportions égales (exemple viande rouge et purée de pomme de terre) ou encore terminer le repas par un fruit cru (sauf si vous en avez l’habitude et que cela ne vous pose pas de problème) car le fructose qu’il contient est digéré par les intestins, or si le fruit est piégé plusieurs heures dans l’estomac, il va fermenter, son sucre se transformer en alcool et provoquer des maux d’estomac et des remontées acides... Il est à noter que la consommation d’aliments réchauffés baisse considérablement leur digestibilité, d’autant plus si cela est fait au micro-ondes (qui combine altération de la digestibilité et naissance de molécules nocives pour l’organisme). Sachez également que les enzymes digestives se font plus rares le soir. D’où l’importance de manger plus léger au dîner . D’autant que l’organisme doit digérer rapidement afin de passer en phase d’élimination au cours de la nuit ce qu’il ne pourra pas faire correctement si le repas du soir est trop copieux ou trop tardif. Mais attention, il n’est pas question de sauter le repas du soir car de la même manière qu’un repas trop copieux nous empêche de bien dormir, aller se coucher le ventre vide entrainera immanquablement des difficultés d’endormissement et de probables réveils nocturnes ! Attardons-nous également sur le grignotage , le non-stop alimentaire. Une autre pratique courante qui épuise notre système digestif. En effet, la suralimentation qu’il entraine est responsable d’une prise de poids mais également source d’intoxication de notre corps car nous sommes souvent attirés à ces moments-là par des aliments gras, sucrés ou souvent les deux, qui apportent à l’organisme des éléments inutiles voir nuisibles… De plus, prendre un aliment quel qu’il soit (carré de chocolat, petit gâteau, bonbon, fruit) 1 à 3h après la fin d’un repas change la nature biochimique du bol alimentaire, cela déprogramme la digestion qui était en cours et oblige l’organisme à relancer une nouvelle digestion. Nous privons alors notre organisme du repos digestif qui lui est nécessaire entre deux repas (3h au moins, 6h dans l’idéal). Il sera intéressant ici de chercher à comprendre les raisons de ces compulsions qui peuvent être le reflet d’une carence que l’organisme cherche à combler (alimentaire ou autre). Enfin, soulignons l’importance de manger dans de bonnes conditions , sans précipitation, sans stress, sans se lever de table sans arrêt, de manière détendue. C’est à cette condition que nous serons disposés à prendre le temps de bien mâcher, prendre conscience de ce que nous mangeons et de la quantité (pour que la sensation de satiété survienne au bout d’une vingtaine de minutes). Evitez au maximum de manger devant la télé, l’ordinateur, le téléphone. Profitez du moment qui doit rester un bon moment pour faciliter la digestion ! Pensez également à adopter une bonne posture : le dos droit sans être avachi sur votre estomac qui ne doit pas non plus être comprimé dans des vêtements trop serrés. Enfin, évitez de vous allonger directement après le repas, attendez au moins une heure avant de vous coucher. Notez que pour certains naturopathes, avoir des symptômes digestifs est considéré comme un cadeau. Car par ce biais le corps sonne l’ alarme avant d'avoir des déséquilibre bien plus graves et durables. Il s'agit alors de changer ses habitudes alimentaires, travailler sur la quantité, la qualité, la cuisson des aliments que nous consommons et la manière dont nous les consommons. Tout en maintenant, par ailleurs, une bonne hygiène de vie générale (un sommeil de qualité, une activité physique modérée quotidienne, une respiration profonde et complète etc.) Pour prendre soin de votre système digestif, je vous conseille de veiller à un apport suffisant en fibres (mais sans excès), de magnésium et de potassium. De privilégier la cuisine à l’huile d’olive (la plus digeste), de piocher abondamment dans les herbes aromatiques qui facilitent la digestion : aneth, coriandre, basilic, ciboulette… de profiter quotidiennement des bienfaits d’une tisane de menthe poivrée, de mélisse, de thym (selon vos goûts). Et pourquoi pas de tester le jus de carotte et l’eau de coco pour leurs propriétés digestives ! Pensez également aux produits de la ruche : le miel facilite la digestion, le pollen et la propolis tamponne l’acidité gastrique et régule le transit. Si malgré tous ces conseils (que vous pouvez appliquer dès maintenant) votre digestion reste source de tracas, il serait judicieux de rechercher une éventuelle intolérance qui, la plupart du temps, concerne les produits laitiers ou le gluten. Le + : Faites régulièrement des cures de probiotiques et veiller à consommer quotidiennement des prébiotiques pour prendre soin de votre flore intestinale. Clé de voute d’un système digestif en bon état mais également d’un système immunitaire efficace et d’une bonne santé générale.
par Isabelle Medina 22 sept., 2020
Faisons un point sur notre consommation de sel : Selon l’OMS, nos besoins physiologiques en sodium sont estimés à 2g par jour (soit 5g de sel) . Or, les français en consomment en moyenne entre 2 et 4g de plus quotidiennement ! Nous sommes donc de gros consommateurs de sel. Et cela d’une manière plus ou moins consciente. Je m’explique : nous ajoutons généralement du sel dans l’eau de cuisson, directement sur les aliments pendant la cuisson et allez, encore une petite lichette avant de déguster (souvent sans même gouter). Ceci est la face émergée de l’iceberg. Notre consommation « en conscience » si je puis dire. A cela il faut ajouter le sel « caché », car si on prend le temps de regarder les étiquettes apposées sur les produits que nous achetons, nous nous rendrons compte de l’omniprésence de la petite ligne « sel » dans les tableaux de valeurs nutritionnelles. Le sel est en abondance dans le pain, la charcuterie, le fromage, les plats cuisinés (sans oublier les plats au restaurant ). Mais pas seulement ! Il est même présent dans les produits « sucrés ». Ce sel caché représenterait environ 80% de nos apports quotidiens. Le sel est donc partout dans notre alimentation et c’est ce cumul qui le fait passer de minéral indispensable à notre santé à un danger pour celle-ci. Pourquoi tant de sel caché ? Le sel est un exhausteur de goût et un conservateur. C’est pour ces propriétés qu’il entre dans la composition de la plupart des aliments que nous consommons. Mais pas uniquement. Le sel serait également utilisé par l’industrie alimentaire pour augmenter le poids de ses préparations par rétention d’eau et ainsi faire payer plus cher l’aliment au kilo. Les industriels auraient également la main lourde sur la salière pour booster les ventes d’eau en bouteille et sodas divers, en jouant sur le pouvoir assoiffant du sel… Mais ne rentrons pas dans la polémique qui a fait l’objet d’un procès en mars 2008 entre le chercheur de l’INSERM Pierre Meneton qui pointait du doigt ces abus, accusé de diffamation par le Comité des Salines de France et qui a abouti à l’acquittement du chercheur. Comment ce micro-nutriment essentiel peut-il devenir néfaste ? Le sodium est vital à notre bonne santé et ce pour plusieurs raisons. Il permet de retenir l’eau dans nos tissus. Il joue un rôle de régulateur hydrique y compris sur le volume sanguin. Il intervient ainsi dans le mécanisme de régulation de la pression artérielle. De plus, il facilite la conduction nerveuse et la contraction musculaire et il maintient l’équilibre acido-basique. Le sodium devient un danger lorsque les relations d’équilibre qu’il entretient avec le potassium d’un côté et le calcium de l’autre sont mises à mal. L’équilibre sodium / potassium : Il a été démontré que la consommation de sel augmente la pression artérielle et ce d’autant plus que celle-ci est déjà anormalement élevée. Il revient donc aux personnes souffrant d’hypertension de limiter leur consommation de sel . Il faut également surveiller ses apports en potassium, pour les personnes souffrant d’hypertension et les autres. En effet, le potassium va permettre de contrecarrer les effets néfastes du sodium sur la tension artérielle. Si votre alimentation comporte assez de fruits et légumes, pas de panique, vos besoins seront couverts. Selon l’un des spécialistes des dangers du sodium en France, la baisse de 30% de la consommation de sel réduirait de 16% le nombre d’infarctus du myocarde et de 22% le nombre d’AVC, ce qui représenterait près de 20 000 vies sauvées chaque année en France. Un conseil pratique : ajoutez des amandes ou des tomates cerises à vos chips en apéro et commencez votre journée par un kiwi au petit déjeuner . L’équilibre sodium / calcium : Le sodium augmente l’excrétion urinaire du calcium. Il joue donc un rôle néfaste pour la croissance et le maintien en bonne santé de nos os . De ce fait, il est primordial d’être très vigilant sur la consommation de sel des enfants. Un excès de sodium pourrait être préjudiciable pour leur croissance et la santé de leur squelette adulte. En effet, le calcium assimilé pendant l’enfance et ce jusqu’à 20 ans environ participe à la formation de leur capital osseux. C’est une période charnière pendant laquelle un excès de sodium et donc une excrétion de calcium doit être évité. D’autant que certaines études mettent en évidence une carence en calcium chez près de 60% des adolescents… Pour les plus de 20 ans et plus particulièrement chez les femmes après la ménopause, l’équilibre de la balance sodium/calcium est à surveiller pour entretenir son capital osseux. Car une carence en calcium (par excès d’excrétion, défaut d’absorption ou manque d’apport) augmente les risques d’ostéoporose . Il est également à noter que lorsque le sodium se fixe au calcium pour l’évacuer, celui-ci peut cristalliser et former des calculs. Il est alors facilement compréhensible que les personnes consommant beaucoup de sodium aient davantage de risque de développer des calculs. Un conseil pratique : privilégiez les fromages à pâte dure comme le comté ou le cantal car même s’ils contiennent beaucoup de sodium, celui-ci est compensé par leur forte teneur en calcium. A l’inverse, évitez les fromages frais qui contiennent peu de calcium et beaucoup trop de sodium. Le sel pourrait également favoriser l'apparition de certains cancers du système digestif comme le cancer de l’estomac, mais également augmenter le risque d’ulcère de l’estomac. En effet, le sodium consommé en excès endommage la paroi de l’estomac ce qui pourrait favoriser l’infection de la bactérie Helicobacter pylori. Celle-ci est à l’origine d’une augmentation des risques d’ulcère et de cancer de l’estomac. Par ailleurs, le nitrite de sodium ou sel nitrité, qui est utilisé comme conservateur dans de nombreuses charcuteries, est un composant reconnu comme favorisant le risque de cancer colorectal. Au niveau esthétique, la consommation excessive de sodium entraîne des problèmes de rétention d'eau mais aussi de dessèchement des tissus et donc un vieillissement prématuré de la peau, au même titre que l’exposition prolongée au soleil ou le tabac. Un excès de sodium peut également entrainer un risque d’obésité (pour une même quantité de calories ingérées) ou encore être responsable de réveils nocturnes pour uriner. Que faire pour limiter notre consommation de sodium ? Comme nous l’avons vu, notre palais est habitué au sel précisément par son omniprésence dans tout ce que nous mangeons. Supprimer totalement le sel n’a d’ailleurs d’intérêt que pour certaines pathologies graves. Il ne s’agit donc pas de l’éradiquer totalement mais bien d’apprendre à le consommer en conscience. Le fait de savoir qu’il est déjà présent dans la majorité de nos aliments doit nous inciter à ne pas en rajouter . Par exemple évitez de salez l’eau de cuisson ou bien ne resalez pas après. Supprimer la salière à table et surtout cette mauvaise habitude qu’ont beaucoup de gens de saler avant même d’avoir gouté un plat. Comme nous l’avons vu plus haut, limitez au maximum l’ajout de sel dans les repas des enfants. Eviter d’en ajouter à vos plats systématiquement en leur présence. N’oublions pas qu’ils nous observent… Ils prendront ainsi la bonne habitude de ne pas rajouter de sel, qu’ils conserveront à l’âge adulte. De nombreuses personnes disent ne pas pouvoir se passer de sel. Un discours que l’on entend également au sujet du fromage pour certains ou du chocolat pour d’autres. A ces personnes addictes, il est important de rappeler que même si elles sont en bonne santé aujourd’hui, qu’elles ne souffrent pas d’hypertension ou autre, les effets de l'abus de sodium peuvent mettre plusieurs années avant de se manifester. Autant prévenir que guérir. Le sel relève le gout des plats certes. Au même titre que les herbes aromatiques, les épices, l’ail, l’oignon ou le citron , qui ont des vertus bénéfiques sur notre santé. Insistons également auprès des fumeurs qui ont tendance à abuser du sel car leur goût est déjà altéré par le tabac. Si vous ne pouvez pas vous passer de votre salière, augmentez votre consommation de fruits et légumes et préférez le sel issu directement des marais salants, non raffiné. Si votre consommation atteint des niveaux problématiques vous pouvez tester le K-sel des laboratoires PiLeJe (qui contient plus de potassium que de sel de Camargue). LE + : N’hésitez pas à rincer vos légumes en conserve car ils « nagent » littéralement dans du sel…
par Isabelle Medina 16 mai, 2020
L'extrait de pépins de pamplemousse est un indispensable pour quiconque souhaite se tourner vers des produits naturels. Il fait des merveilles dans de nombreux domaines: que ce soit pour combattre un rhume ou bien désinfecter les surfaces! Un vrai couteau Suisse je vous disais! L'extrait de pépins de pamplemousse, qu'est-ce que c'est? L'EPP est, comme son nom l'indique, extrait des pépins (mais aussi de la pulpe ou de l'écorce pour certaines marques) du fruit (du pomélo pour être tout à fait exacte). Il a été découvert en 1980 et a depuis fait l'objet de nombreuses études qui ont conduit à le qualifier de véritable " antibiotique naturel " . Il doit ce super pouvoir à sa forte concentration en bioflavonoïdes (son principe actif, puissant antioxydant) qui le rend très efficace pour lutter contre les bactéries, champignons et parasites mais également contre les virus ce qui fait qu'il a un champ d'action très large, plus large encore que ses cousins, les antibiotiques classiques. Ce n'est d'ailleurs pas la seule différence qui existe entre eux. En effet, contrairement aux antibiotiques conventionnels l'EPP n'est pas agressif pour la multitude de bonnes bactéries présentes dans notre corps. Il n'est donc pas utile de coupler la prise d'extrait de pépins de pamplemousse avec des probiotiques comme il est fortement recommandé lors d'un traitement conventionnel. De plus, il ne provoque pas d'allergie et n’entraîne pas de résistance aux antibiotiques classiques qui restent indispensables dans un certain nombres de cas. L'extrait de pépins de pamplemousse est efficace par voie interne dès les premiers signes d'un rhume ou d'une grippe, contre une gastro-entérite, une intoxication alimentaire, une candidose, une mycose ou encore une cystite, mais également en usage externe pour traiter un pied d'athlète, lutter contre des poux ou même désinfecter aliments et surfaces. Comment utiliser l'extrait de pépins de pamplemousse? L'EPP ne fait l'objet d' aucune contre-indication . Il est donc tout à fait possible de l'utiliser au cours de la grossesse et l'allaitement, ainsi que chez les enfants (en adaptant le dosage à leur poids pour ces derniers). En cas de rhume par exemple, il est conseillé de prendre entre 15 et 30 gouttes dans un verre d'eau, 3 fois par jour de préférence en dehors des repas, pendant 3 à 5 jours. Pour les enfants, il s'agit d'adapter le dosage en fonction de leur poids: un bébé de 9kg pourra prendre 3 gouttes le matin, 3 gouttes le midi et 3 gouttes le soir dans un peu d'eau (au total 9 gouttes par jour pour ses 9kg). L'EPP peut également être pris en cure préventive avant les mois d'hiver. Le dosage est différent car étalé sur une longue période, au minimum entre 5 et 6 semaines. Il est également très utile pour se prémunir, en cas de voyage à l'étranger, de la redoutable tourista. Dans ce cas ajouter entre 10 et 15 gouttes d'EPP dans un litre d'eau du robinet ou dans votre jus de fruits pressés si vous devez en consommer. Vous pouvez également opter pour l'EPP au lieu du vinaigre pour désinfecter vos fruits et légumes consommés crus pendant la grossesse: en les laissant tremper quelques minutes dans de l'eau additionnée d'une dizaine de gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse. Pour la maison vous pouvez par exemple mettre 1 goutte pure directement sur votre éponge chaque soir ou lui faire prendre un bain d'une vingtaine de minutes tous les 3 ou 4 jours avec un peu d'eau chaude et 10 gouttes d'EPP pour la garder la plus saine possible. Où trouver l'extrait de pépins de pamplemousse et lequel choisir ? Dans votre magasin bio! J'ai moi-même une petite préférence pour la marque CitroBiotic. Préférez l'extrait de pépins de pamplemousse classique à celui concentré qui est plutôt utilisé pour la conservation des cosmétiques faits maison. Les dosages seront d'ailleurs différents de ceux cités plus haut.
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