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Pourquoi le retour du soleil nous fait-il autant de bien ?

Isabelle Medina • 31 mars 2021

C’est une sensation que partagent beaucoup d’entre nous : avec le retour des beaux jours nous nous sentons tout de suite mieux, moins fatigués, mieux dans sa tête, plus dynamiques... 

Mais pour quelles raisons ? Comment expliquer ce phénomène ?

 

Je vais tenter de répondre à cette question en abordant les bienfaits du soleil, de la lumière naturelle sur notre organisme ainsi que sur notre moral. 


Avec l’arrivée des beaux jours, du soleil et de la chaleur cela nous incite à être de plus en plus dehors. Nous profitons alors du soleil et de ses rayons pour synthétiser la fameuse vitamine D qui fait défaut à la plupart d’entre nous si nous ne supplémentons pas. Elle joue pourtant un rôle primordial sur notre état de santé mais aussi sur notre humeur.

Pour accéder à mon article consacré à la vitamine D c'est ici!


Le soleil est là, on recommence donc à produire de la vitamine D. 

C’est un très bon début pour expliquer notre soudaine sensation de bien-être. 



Mais ce n’est pas tout. Le fait d’être dehors à la lumière naturelle bloque la sécrétion de mélatonine. Cette hormone qui nous est très utile le soir pour induire le sommeil. Si on ne s'expose par correctement à la lumière en journée, on va alors la sécréter à petite dose en continu, et nous serons, de ce fait, dépourvus de cette aide précieuse le soir.

D’où la sensation qu’avec les beaux jours on se sente moins fatigués. Et oui, on dort mieux ! 



De plus, la lumière naturelle stimule la production de dopamine dans la rétine. Cette fameuse hormone du bonheur et de l’action va nous donner une pêche supplémentaire. 

D’ailleurs elle ne fait pas que ça ! Une étude a mis en évidence l’intérêt d’être le plus possible à l’extérieur et surtout pour nos enfants. Selon cette étude, cela leur éviterait… de devenir myope ! Et oui, la dopamine rétinienne réduirait la croissance excessive de l’œil qui définit la myopie. 1 

L’étude compare les petits élèves d’écoles primaires à Singapour qui ne passent que 30mn par jour dehors au profit du temps passé à lire et travailler en intérieur : à la sortie de l’école ils sont entre 80 et 90% à être myopes. On observe d’ailleurs ce même phénomène dans toute l’Asie. A l’inverse, les petits australiens qui passent en moyenne 3h par jour dehors ne sont que 10% à devenir myopes… Cette étude est très intéressante et elle préconise, en cas d’antécédents familiaux de myopie, de rester 3h en extérieur ce qui, avec l’arrivée des beaux jours, est quand même plus facile ! 



Mais passer du temps dehors, c’est aussi un bon moyen de se retrouver dans la nature, de la contempler et la regarder fleurir, de s’y promener. Les bienfaits que cela procure ne sont pas négligeables et sont même scientifiquement prouvés ! La nature apaise, détend, revitalise, elle nous permet de nous recharger, de nous recentrer, elle nous permet de lutter contre le stress2 et la dépression3 et cela participe à notre fameux mieux-être des beaux jours!



Pour résumer, le soleil est un élément dynamisant et vitalisant par excellence.

Il influe sur notre moral et notre vitalité en induisant un meilleur sommeil en régulant le cycle jour/nuit et en permettant la synthèse de la vitamine D.



Mais ne vous dites pas que c’est une fatalité, que l’hiver nous sommes obligés d’avoir le moral dans les chaussettes et une énergie proche de 0. Des solutions existent et cela passe par une complémentation en vitamine D du mois d'octobre à avril, mais aussi par des gestes simples comme ouvrir au maximum les fenêtres et rideaux en journée pour laisser passer la lumière ou encore faire jouer les enfants dans les pièces les plus lumineuses. On peut également investir dans une lampe de luminothérapie que l’on n’hésitera pas à brancher quotidiennement en hiver pour garder cet état de bien-être que l’on ressent avec cette belle météo ! 



 1 Etude Myopia, publiée dans The Lancet, par les Professeurs Ian G. Morgan, Kyoko Ohno-Matsui et Seang-Mei Saw, en date du 5 mai 2012.

 2  L’étude Urban nature experiences reduce stress in the context of daily life, de l'université du Michigan du mois d’avril 2019, menée par Mary-Carol R. Hunter, Brenda W. Gillespie et Sophie Yu-Pu Chen, montre, par exemple, que seulement 20mn/j dans la nature permet de réduire significativement le taux de cortisol (l’hormone du stress).

3 L’étude Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation, de l'Université de Stanford, parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences de mai 2015, menée par Gregory N. Bratman , J. Paul Hamilton , Kevin S. Hahn , Gretchen C. Daily et James J. Gross, nous indique que 90mn de marche dans la nature auraient un effet bénéfique sur la dépression, la rumination…

par Isabelle Medina 16 sept., 2022
Pendant ces mois intenses de rentrée, nous allons demander beaucoup à notre corps et ceci presque sans transition avec le repos de l’été. Enfants comme adultes peuvent donc souffrir de ce changement de rythme parfois radical. Vous avez d’ailleurs sans doute pu constater que l’on tombe plus souvent malade en automne et en hiver. A cela plusieurs raisons : Un changement de rythme qui nous pousse à puiser dans notre réserve d’énergie. A l’automne, le corps a besoin de plus de repos et pourtant nous le sollicitons beaucoup sans lui laisser de temps de pause. Les enfants sont particulièrement touchés par cette reprise intense. Or, il est nécessaire de faire en sorte qu’ils ne s’épuisent pas trop en début d’année scolaire. Il est donc important de respecter une durée de sommeil suffisante. Cela implique également une alimentation variée couvrant leurs besoins comme nous le verrons plus loin. Un stress provoqué par cette période de rentrée, de reprise. Le stress augmente la vulnérabilité aux infections. En effet, il entraine la libération d’hormones comme le cortisol et l’adrénaline qui nuisent aux défenses immunitaires. Le stress est également responsable de carences car il brûle nos réserves en nutriments comme le magnésium par exemple. Une vulnérabilité plus grande face aux infections La baisse des températures oblige notre corps à se maintenir à l’équilibre et lui demande donc un travail supplémentaire pour stabiliser sa température intérieure. Par ailleurs, nous passons plus de temps dans des endroits confinés, un milieu idéal pour la prolifération des germes qui reviennent plus nombreux en automne (certains virus ne survivent pas à l’été). La carence en vitamine D diminue également les défenses immunitaires. En automne, la peau est de plus en plus couverte par les vêtements et les rayons du soleil sont de moins en moins puissants, ce qui affecte la synthèse de cette vitamine indispensable au bon fonctionnement de notre système immunitaire et qui joue également un rôle majeur sur notre moral. Notre alimentation peut aussi contribuer à cette baisse d’immunité notamment en cas de cuisson excessive car, dans ce cas, les vitamines thermosensibles permettent moins de renforcer notre bouclier immunitaire. En automne, il est important de ne pas user prématurément nos réserves. Au contraire, il faut profiter de ces quelques mois de transition pour préparer notre corps à l’hiver, faire en sorte de rester en bonne santé (grâce à un système immunitaire performant), et de soigner son moral afin d’éviter la dépression saisonnière. Le sommeil est capital. Pour aider à passer l’automne en bonne forme et prolonger les acquis des vacances, il est capital de dormir suffisamment d’un sommeil réparateur. Ce n’est pas toujours chose aisée mais le sommeil est nécessaire à une bonne santé générale. Il est prouvé qu’un déficit de sommeil augmente le risque de dépression saisonnière et entraîne une moins bonne capacité de résistance aux virus et autres maux de l’automne et de l’hiver. L’ activité physique est indispensable. L’activité physique (selon ses capacités) joue un rôle important sur la qualité du sommeil mais également sur notre bonne santé mentale en augmentant la production de sérotonine (l’hormone de la bonne humeur) et de dopamine (l’hormone de l’action). L’activité physique en extérieur, dans la nature, est à privilégier pour profiter des bienfaits de la lumière et des ions négatifs tous deux bénéfiques pour notre sommeil, notre humeur et notre résistance aux infections. L’activité physique permet également une meilleure circulation de la lymphe. L'importance de la lymphe dans le système immunitaire. Il est primordial de parler du système lymphatique quand nous abordons la question du système immunitaire. En effet, la lymphe y joue un rôle essentiel à travers son action de filtration et d’excrétion des déchets qu’elle permet. Le drainage lymphatique va d’ailleurs permettre une relance de l’activité de la lymphe 1 . Par conséquent, grâce à l’activité physique et au drainage lymphatique, il va se produire une relance de tout le processus de détoxification et l’organisme peut donc se libérer en profondeur de la toxémie et permettre à la lymphe de jouer son rôle de manière optimale dans le système immunitaire. Le rôle important de l’ alimentation . Une des clés d’une bonne santé en automne passe par une alimentation qui couvre nos besoins, mais également par une flore intestinale efficace. Pour cela, une cure de probiotiques est nécessaire pour réensemencer vos intestins et augmenter ainsi leur efficacité dans leur rôle de bouclier indispensable à notre système immunitaire. Cela va participer également à une meilleure digestion, digestion qui, rappelons-le, est la fonction de de l’organisme qui pompe le plus d’énergie. De ce fait, une mauvaise hygiène alimentaire, un système digestif ralenti peuvent affaiblir les autres systèmes comme le système immunitaire. En automne, il y a certaines vitamines et certains minéraux sur lesquels il faut miser à titre préventif. Les vitamines D et C, les vitamines du groupe B, le magnésium, le fer, les oméga 3 (pour leur action sur notre humeur et nos défenses immunitaires), les acides aminés présents en bonne quantité dans le jeune d’œuf encore coulant comme la tyrosine (précurseur de la dopamine et noradrénaline) ou le tryptophane (précurseur de la sérotonine, importante pour lutter contre les états dépressifs, et de la mélatonine). Il est également recommandé d’augmenter sa consommation de fibres afin de nourrir notre flore intestinale. Pour couvrir ces besoins vous pouvez vous tourner vers les fruits et légumes de saison comme le navet, la carotte, le poireau, les choux, la poire, la pomme, la châtaigne... Les œufs, comme nous l’avons évoqué plus haut, le poisson, certains oléagineux comme la noix, des épices comme la cannelle, le gingembre, le poivre noir ou la noix de muscade, les graines de courge...sont aussi des aliments bénéfiques en cette saison. Pensez également aux petites baies considérées par beaucoup comme de supers aliments : goji, cassis, cranberry à consommer en petite poignée quotidienne. Vous pouvez également agrémenter vos plats d’ail ou d’oignon cru, de mélanges d’algues ou de levure de bière. Pensez à vous complémenter en vitamine D et pourquoi pas, tester une cure de pollen ou encore d’acérola ? L’automne est également une saison propice aux cures de détoxification de l’organisme. Si vous en ressentez le besoin je vous conseille de vous renseigner auprès de personnes qualifiées et de compléter par une cure de drainages lymphatiques. Les + : Faites des pauses ! Une séance de yoga, un massage, un bain, des exercices de respiration (ces derniers agissent sur le stress, la digestion et la circulation de la lymphe). 1 Si le sujet vous intéresse, je vous renvoie à l'article du blog intitulé "Les bienfaits du drainage lymphatique".
par Isabelle Medina 21 avr., 2022
La lymphe, qu’est-ce que c’est ? La lymphe est un liquide translucide blanchâtre voire jaunâtre en quantité deux fois plus importante que le sang dans le corps. Elle y circule le long d’un réseau qui lui est dédié. La lymphe fait partie de ce qu’on appelle plus largement le système lymphatique . Il comprend, en plus de la lymphe: • Les vaisseaux lymphatiques (les canaux, les tubes dans lesquels elle circule). • Les ganglions lymphatiques (les petites stations de filtration en forme de haricot qui jalonnent le réseau lymphatique et forment des nœuds). On les trouve principalement au niveau du genou, de l’aine, de l’abdomen, du thorax, des coudes, des aisselles et du cou. • D’autres organes font partie de ce système : la moelle osseuse, la rate, le thymus et les amygdales. Le système lymphatique, à quoi ça sert ? Le système lymphatique a plusieurs fonctions principales : Tout d’abord il draine l’ excès de liquide évacué de la circulation sanguine qui se retrouve dans les tissus. Cet excès de liquide passe dans la lymphe pour être pris en charge par le système lymphatique afin d’être évacué. La lymphe va de la même manière recueillir tout un tas de déchets, de bactéries et de cellules abîmées que le système lymphatique (en grand éboueur qu’il est) va devoir se charger d’évacuer ou de détruire. La lymphe sera alors débarrassée de toutes ces toxines lors de son passage par les stations d’épuration que sont les ganglions lymphatiques avant de retourner dans le sang. La lymphe assure également le transport de certains nutriments et hormones. Enfin, le système lymphatique va défendre le corps contre les infections. Il a un rôle immunitaire essentiel. En effet, les organes lymphatiques (le thymus et la moelle osseuse) produisent des globules blancs (les lymphocytes) qui vont être stockés dans les ganglions lymphatiques. Ces derniers déverseront des globules blancs dans la lymphe lors de son passage, qui les diffusera dans tout le corps (aidée dans cette mission par la circulation sanguine). Lors d’une infection, les ganglions lymphatiques (grâce aux sentinelles que sont les lymphocytes qu’ils contiennent) seront alertés de la présence de bactéries ou de virus dans la lymphe lors de leur travail de filtration. Ils vont alors déclencher rapidement des réactions de défenses immunitaires : les lymphocytes vont se multiplier, le ganglion va gonfler. C’est pour cela que les ganglions lymphatiques enflent quand nous sommes malades, il s’agit simplement de la réaction du système immunitaire face à une infection. Il est donc important de veiller à l’entretien de notre système lymphatique pour stimuler notre capacité d’autoguérison, chère aux naturopathes. Vous l’aurez compris, tout ceci se passera mieux si la circulation lymphatique est fluide, sans congestion, sans œdème. Pourquoi a-t-on des œdèmes ? Les œdèmes sont une rétention de liquide dans les tissus. Ils peuvent être dus à un excès d’eau ou à un « embouteillage » de lymphe provoqué par un déséquilibre entre ce qui arrive aux ganglions lymphatiques pour être filtré et ce qui en sort. Ce « bouchon » peut alors être dû à des vaisseaux lymphatiques peu efficaces ou submergés. Plusieurs causes peuvent alors être évoquées : • Une mauvaise hygiène de vie qui se caractérise par une mauvaise alimentation (trop riche, trop salée, trop sucrée, carencée en protéines), l’alcool, le tabac, le manque d’hydratation (le corps stocke de peur d’être privé) et le manque d’activité physique. En effet, contrairement au sang, la lymphe ne circule pas grâce à une pompe telle que le cœur. Sa circulation n’est activée que grâce au mouvement des muscles et à la respiration. Elle est donc de base beaucoup plus lente que celle du sang. Notez que le manque de sommeil peut également générer des œdèmes. • La génétique : un petit « cadeau » qui peut se transmettre de génération en génération. • Des problèmes hormonaux (pilule non adaptée, préménopause...). • Des suites d’une opération (on parle alors d’un lymphœdème). • D’autres facteurs peuvent favoriser les œdèmes comme la grossesse, la chaleur, l'immobilité prolongée, certains médicaments comme les corticoïdes, les antihypertenseurs, les traitements hormonaux, certaines pathologies comme l'insuffisance veineuse, rénale ou cardiaque. Les bienfaits du drainage lymphatique : Le drainage lymphatique va permettre de stimuler les zones de ganglions lymphatiques souvent ralentis et relancer la circulation lymphatique générale ; cela va permettre d’optimiser le système immunitaire et de booster tout le processus de détoxification en profondeur de l’organisme. De la même manière le drainage va agir sur la rétention d’eau et la sensation de jambes lourdes . En plus de la lymphe, c’est tout le réseau de la circulation sanguine qui sera activé et stimulé ! Le drainage va également agir sur les gonflements au niveau du ventre, les ballonnements et sur la constipation. Il va stimuler la perte de poids en activant le métabolisme et favoriser l'élimination de la cellulite. Il « sèche » et affine le corps dès la première séance. Pour résumer, le drainage lymphatique apporte bien-être et sentiment de légèreté immédiat. L’essayer c’est l’adopter ! Mais le drainage lymphatique à lui seul ne suffit pas ! Il faudra l’entretenir en veillant à adopter une bonne hygiène de vie qui passera par l’alimentation, l’activité physique adaptée à ses capacités et une hydratation suffisante (avec idéalement une eau peu minéralisée, moins de 50mg de résidu sec à 180°C: pensez à regarder l’étiquette). ATTENTION cependant, il existe des contre-indications au drainage lymphatique: en cas de cancer (risque de métastases), de dialyse, de phlébite, et lors d’un épisode de fièvre ou un état inflammatoire (ex. maladie de Crohn au moment des poussées). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin.
par Isabelle Medina 21 mars, 2022
La madérothérapie est une technique de massage millénaire venue d’Orient et remise au goût du jour dans les années 90 en Amérique du Sud et plus précisément en Colombie. Elle consiste à utiliser des objets en bois de différentes formes et textures afin de s’adapter au mieux à chaque partie du corps. Quels sont les bienfaits de la madérothérapie ? Au niveau esthétique, la madérothérapie permet une meilleure qualité de la peau . Celle-ci devient plus lisse avec une diminution significative de l’aspect peau d’orange. En effet, la madérothérapie va permettre de traiter la cellulite en réduisant l’accumulation des graisses, en les décollant et en favorisant leur élimination. Elle va ainsi permettre de remodeler la silhouette, affiner et tonifier le corps. La madérothérapie va également stimuler la rénovation cellulaire et booster la production d’élastine et de collagène. La madérothérapie permet aussi de relancer le système lymphatique ce qui va redonner de la vitalité et du tonus en renforçant le système immunitaire mais également de réduire la rétention d’eau. La madérothérapie va de la même manière améliorer la circulation sanguine ainsi que la tonicité musculaire. Ce soin à aussi un effet sur le système nerveux en apportant une détente, une relaxation profonde ce qui tend à réduire le stress et à lutter contre l’insomnie. Alors pourquoi s’en priver ? Comment préparer au mieux sa séance de madérothérapie ? Avant une séance de madérothérapie il faudra penser à bien s’hydrater (au moins 2 litres d’ eau ) mais également à identifier une zone à traiter. En effet, en madérothérapie on se concentre sur une partie du corps . Ce peut être les jambes, l’abdomen ou le visage. Le massage se concentrera uniquement sur cette zone définie et il en sera d’autant plus efficace. Pensez d’ailleurs à prendre vos mesures avant le soin ! Comment se déroule une séance de madérothérapie ? Une séance de madérothérapie va durer entre 50mn et 1h et se divise en deux temps : Le premier est le temps du drainage lymphatique. Cela va permettre de stimuler les ganglions et relancer la lymphe. La particularité de mon soin combiné est qu'il vous offre les bienfaits du drainage de la méthode Renata França, le meilleur à l'heure actuelle. Celui-ci va nous permettre d'évacuer l'excès d'eau de la zone choisie pour ensuite se concentrer sur la cellulite avec les objets en bois de la madérothérapie à proprement parler. Le deuxième temps est celui des instruments en bois. Ceux-ci vont, chacun à leur tour et à leur manière, casser les amas graisseux afin de les évacuer par la suite via le système lymphatique préalablement stimulé. Il vous sera donc fortement recommandé de continuer à bien boire après la séance, le lendemain etc. En effet, le corps va continuer d’évacuer pendant 72h après le massage ! Il est donc capital de lui apporter l’eau nécessaire à ce travail d’élimination. Avertissements : Attention, la madérothérapie est un soin énergique qui ne convient pas aux personnes ayant des problèmes circulatoires importants ou des troubles cardiaques. La femme enceinte peut recevoir ce soin à partir du deuxième trimestre mais il lui sera préférer le drainage lymphatique Renata França. D’autre part, il est important de rappeler qu’une alimentation saine et une activité physique régulière sont indispensables en complément de tout soin amincissant.
par Isabelle Medina 06 janv., 2022
Les fruits et légumes d’hiver ont souvent moins bonne réputation que leurs cousins estivaux. Ils sont pourtant très intéressants pour notre santé en nous offrant certaines vitamines et minéraux indispensables.
par Isabelle Medina 23 juil., 2021
L’été, les étals des primeurs regorgent de fruits colorés. En plus d’être beaux et souvent délicieux, ils sont particulièrement bénéfiques pour notre sa nté. Je vais tenter ici de vous expliquer pourquoi.
par Isabelle Medina 27 mai, 2021
On parle assez peu du mode de cuisson des aliments. Et pourtant, il a une importance capitale quand il est question de vitamines, de minéraux, de nutriments en général.
par Isabelle Medina 31 mars, 2021
Je vais tenter de répondre à cette question en abordant les bienfaits du soleil, de la lumière naturelle sur notre organisme ainsi que sur notre moral. Avec l’arrivée des beaux jours, du soleil et de la chaleur cela nous incite à être de plus en plus dehors. Nous profitons alors du soleil et de ses rayons pour synthétiser la fameuse vitamine D qui fait défaut à la plupart d’entre nous si nous ne supplémentons pas. Elle joue pourtant un rôle primordial sur notre état de santé mais aussi sur notre humeur.
par Isabelle Medina 15 janv., 2021
Rappelons que le système digestif a deux rôles principaux : - La digestion: mécanique d’une part, par la mastication, la découpe par les dents et le pétrissage par l’estomac et l’intestin grêle, et chimique d’autre part, grâce aux enzymes digestives de la salive, la bile, les sécrétions gastriques etc.) - L’absorption des nutriments. La digestion est l’activité du corps la plus énergivore . Et cela d’autant plus si l’alimentation que l’on choisit n’est pas adaptée : trop abondante, trop riche, trop transformée etc. Mieux manger va permettre à notre système digestif de travailler de façon optimale. Cela passe par une meilleure alimentation mais également par une série de bonnes pratiques , simples, à mettre en place dès maintenant. La première d’entre elles est la mastication . En effet, comme nous l’avons évoqué, mâcher suffisamment permet de mieux digérer. Dans l’idéal, on ne devrait avaler les aliments qu’une fois réduits pratiquement à l’état liquide par la mastication. Si ce n’est pas le cas, car la mastication a été insuffisante, et que nous envoyons des morceaux à notre estomac, celui-ci devra travailler plus longtemps pour essayer de les ramollir suffisamment. Cette dépense d’énergie est énorme, et elle est source de coup de pompe après le repas. Tâche d’autant plus dure à réaliser s’il y a trop plein dans l’estomac, qui ne sera pas capable de malaxer les aliments en morceaux et la digestion va devenir très pénible. Autre point important, lorsque l’on prend le temps de mâcher, le cerveau a le temps d’analyser ce que l’on mange et donc de commander la production d’enzymes digestives spécifiques et non les enzymes standard moins efficaces. Ces enzymes adaptés vont pouvoir dégrader plus facilement et plus rapidement les aliments. Ce qui permettra une meilleure assimilation des nutriments par la suite. La suite justement a lieu dans le gros intestin. Là, la flore (composée de bactéries bien plus grosses que les enzymes) va s’attaquer à tout ce qui était trop gros pour ces dernières. Mais si le bol alimentaire qu’elle reçoit en contient en excès, notre flore va être trop nourrie ce qui va engendrer gaz, ballonnements, douleur et dans certains cas prolifération de flore pathogène. Ainsi, bien mâcher facilitera aussi le travail des intestins. Sachez également que la ptyaline, enzyme nécessaire à la bonne digestion des amidons, ne se trouve que dans la salive. Cette même salive participe aussi à la dégradation des sucres : alors mâchez vos soupes et vos yaourts et gardez un temps en bouche vos jus de fruits pour qu’ils s’imprègnent d’enzymes salivaires ! Lors de votre prochain repas pensez donc bien à mâcher et ayez en tête ce proverbe chinois : « Il faut boire les solides et mâcher les liquides ». Pour faciliter votre digestion, il est important de ne pas trop boire au cours du repas. Un verre maximum . En effet, l’eau dilue les enzymes digestives et gonfle l’estomac ce qui va compliquer sa tache comme nous l’avons vu plus haut. Limitez les aliments que vous avez du mal à digérer (si c’est le cas pour vous des choux, des légumineuses, des crudités, de l’oignon cru etc.), les aliments trop épicés si vous n’en avez pas l’habitude. Evitez le plus possible les aliments gras qui vont ralentir l’évacuation des aliments hors de l’estomac : un repas copieux c’est une digestion ralentie et donc un gros coup de fatigue à prévoir. Evitez les excès de sucre raffiné (comme les pâtisseries) qui entrainent une fermentation excessive, et les abus de protéines (surtout animales) responsable d’une putréfaction, facile à comprendre si on compare notre tube digestif à celui des félins par exemple. En effet, le tube digestif d’un omnivore nous permet à la fois de digérer végétaux, céréales, fruits, légumes et légumineuses, mais également les protéines animales même si la digestion de celles-ci est plus laborieuse. Notre appareil digestif n’est pas adapté à une alimentation carnée abondante : notre tube digestif est trop long. Les carnaciés exclusifs ont un tube digestif nettement plus court ce qui évite la putréfaction des protéines car elles ne séjournent pas longtemps dans le tube digestif. Nous n’avons pas non plus le tube digestif d’un ruminant, plus long et plus complexe qui permet une digestion par fermentation des glucides et des végétaux. Mais nous les digérons globalement mieux. D’où la préconisation d’un flexitarisme : 80/20 composé de 80% de produits d’origine végétale et 20% maximum d’origine animale. Mais soulignons tout de même ici l’importance des protéines, nécessaires (entre bien d’autres choses), à l'élaboration des enzymes digestives. L’idéal étant d’éviter les repas compliqués. Le mélange de multiples aliments va probablement induire de mauvaises associations alimentaires qui vont immanquablement ralentir la digestion et fatiguer notre organisme, mais également entrainer une mauvaise assimilation des nutriments et une fermentation intestinale. Voici quelques exemples de mauvaises associations alimentaires : Protéine forte + amidon fort dans des proportions égales (exemple viande rouge et purée de pomme de terre) ou encore terminer le repas par un fruit cru (sauf si vous en avez l’habitude et que cela ne vous pose pas de problème) car le fructose qu’il contient est digéré par les intestins, or si le fruit est piégé plusieurs heures dans l’estomac, il va fermenter, son sucre se transformer en alcool et provoquer des maux d’estomac et des remontées acides... Il est à noter que la consommation d’aliments réchauffés baisse considérablement leur digestibilité, d’autant plus si cela est fait au micro-ondes (qui combine altération de la digestibilité et naissance de molécules nocives pour l’organisme). Sachez également que les enzymes digestives se font plus rares le soir. D’où l’importance de manger plus léger au dîner . D’autant que l’organisme doit digérer rapidement afin de passer en phase d’élimination au cours de la nuit ce qu’il ne pourra pas faire correctement si le repas du soir est trop copieux ou trop tardif. Mais attention, il n’est pas question de sauter le repas du soir car de la même manière qu’un repas trop copieux nous empêche de bien dormir, aller se coucher le ventre vide entrainera immanquablement des difficultés d’endormissement et de probables réveils nocturnes ! Attardons-nous également sur le grignotage , le non-stop alimentaire. Une autre pratique courante qui épuise notre système digestif. En effet, la suralimentation qu’il entraine est responsable d’une prise de poids mais également source d’intoxication de notre corps car nous sommes souvent attirés à ces moments-là par des aliments gras, sucrés ou souvent les deux, qui apportent à l’organisme des éléments inutiles voir nuisibles… De plus, prendre un aliment quel qu’il soit (carré de chocolat, petit gâteau, bonbon, fruit) 1 à 3h après la fin d’un repas change la nature biochimique du bol alimentaire, cela déprogramme la digestion qui était en cours et oblige l’organisme à relancer une nouvelle digestion. Nous privons alors notre organisme du repos digestif qui lui est nécessaire entre deux repas (3h au moins, 6h dans l’idéal). Il sera intéressant ici de chercher à comprendre les raisons de ces compulsions qui peuvent être le reflet d’une carence que l’organisme cherche à combler (alimentaire ou autre). Enfin, soulignons l’importance de manger dans de bonnes conditions , sans précipitation, sans stress, sans se lever de table sans arrêt, de manière détendue. C’est à cette condition que nous serons disposés à prendre le temps de bien mâcher, prendre conscience de ce que nous mangeons et de la quantité (pour que la sensation de satiété survienne au bout d’une vingtaine de minutes). Evitez au maximum de manger devant la télé, l’ordinateur, le téléphone. Profitez du moment qui doit rester un bon moment pour faciliter la digestion ! Pensez également à adopter une bonne posture : le dos droit sans être avachi sur votre estomac qui ne doit pas non plus être comprimé dans des vêtements trop serrés. Enfin, évitez de vous allonger directement après le repas, attendez au moins une heure avant de vous coucher. Notez que pour certains naturopathes, avoir des symptômes digestifs est considéré comme un cadeau. Car par ce biais le corps sonne l’ alarme avant d'avoir des déséquilibre bien plus graves et durables. Il s'agit alors de changer ses habitudes alimentaires, travailler sur la quantité, la qualité, la cuisson des aliments que nous consommons et la manière dont nous les consommons. Tout en maintenant, par ailleurs, une bonne hygiène de vie générale (un sommeil de qualité, une activité physique modérée quotidienne, une respiration profonde et complète etc.) Pour prendre soin de votre système digestif, je vous conseille de veiller à un apport suffisant en fibres (mais sans excès), de magnésium et de potassium. De privilégier la cuisine à l’huile d’olive (la plus digeste), de piocher abondamment dans les herbes aromatiques qui facilitent la digestion : aneth, coriandre, basilic, ciboulette… de profiter quotidiennement des bienfaits d’une tisane de menthe poivrée, de mélisse, de thym (selon vos goûts). Et pourquoi pas de tester le jus de carotte et l’eau de coco pour leurs propriétés digestives ! Pensez également aux produits de la ruche : le miel facilite la digestion, le pollen et la propolis tamponne l’acidité gastrique et régule le transit. Si malgré tous ces conseils (que vous pouvez appliquer dès maintenant) votre digestion reste source de tracas, il serait judicieux de rechercher une éventuelle intolérance qui, la plupart du temps, concerne les produits laitiers ou le gluten. Le + : Faites régulièrement des cures de probiotiques et veiller à consommer quotidiennement des prébiotiques pour prendre soin de votre flore intestinale. Clé de voute d’un système digestif en bon état mais également d’un système immunitaire efficace et d’une bonne santé générale.
par Isabelle Medina 22 sept., 2020
Faisons un point sur notre consommation de sel : Selon l’OMS, nos besoins physiologiques en sodium sont estimés à 2g par jour (soit 5g de sel) . Or, les français en consomment en moyenne entre 2 et 4g de plus quotidiennement ! Nous sommes donc de gros consommateurs de sel. Et cela d’une manière plus ou moins consciente. Je m’explique : nous ajoutons généralement du sel dans l’eau de cuisson, directement sur les aliments pendant la cuisson et allez, encore une petite lichette avant de déguster (souvent sans même gouter). Ceci est la face émergée de l’iceberg. Notre consommation « en conscience » si je puis dire. A cela il faut ajouter le sel « caché », car si on prend le temps de regarder les étiquettes apposées sur les produits que nous achetons, nous nous rendrons compte de l’omniprésence de la petite ligne « sel » dans les tableaux de valeurs nutritionnelles. Le sel est en abondance dans le pain, la charcuterie, le fromage, les plats cuisinés (sans oublier les plats au restaurant ). Mais pas seulement ! Il est même présent dans les produits « sucrés ». Ce sel caché représenterait environ 80% de nos apports quotidiens. Le sel est donc partout dans notre alimentation et c’est ce cumul qui le fait passer de minéral indispensable à notre santé à un danger pour celle-ci. Pourquoi tant de sel caché ? Le sel est un exhausteur de goût et un conservateur. C’est pour ces propriétés qu’il entre dans la composition de la plupart des aliments que nous consommons. Mais pas uniquement. Le sel serait également utilisé par l’industrie alimentaire pour augmenter le poids de ses préparations par rétention d’eau et ainsi faire payer plus cher l’aliment au kilo. Les industriels auraient également la main lourde sur la salière pour booster les ventes d’eau en bouteille et sodas divers, en jouant sur le pouvoir assoiffant du sel… Mais ne rentrons pas dans la polémique qui a fait l’objet d’un procès en mars 2008 entre le chercheur de l’INSERM Pierre Meneton qui pointait du doigt ces abus, accusé de diffamation par le Comité des Salines de France et qui a abouti à l’acquittement du chercheur. Comment ce micro-nutriment essentiel peut-il devenir néfaste ? Le sodium est vital à notre bonne santé et ce pour plusieurs raisons. Il permet de retenir l’eau dans nos tissus. Il joue un rôle de régulateur hydrique y compris sur le volume sanguin. Il intervient ainsi dans le mécanisme de régulation de la pression artérielle. De plus, il facilite la conduction nerveuse et la contraction musculaire et il maintient l’équilibre acido-basique. Le sodium devient un danger lorsque les relations d’équilibre qu’il entretient avec le potassium d’un côté et le calcium de l’autre sont mises à mal. L’équilibre sodium / potassium : Il a été démontré que la consommation de sel augmente la pression artérielle et ce d’autant plus que celle-ci est déjà anormalement élevée. Il revient donc aux personnes souffrant d’hypertension de limiter leur consommation de sel . Il faut également surveiller ses apports en potassium, pour les personnes souffrant d’hypertension et les autres. En effet, le potassium va permettre de contrecarrer les effets néfastes du sodium sur la tension artérielle. Si votre alimentation comporte assez de fruits et légumes, pas de panique, vos besoins seront couverts. Selon l’un des spécialistes des dangers du sodium en France, la baisse de 30% de la consommation de sel réduirait de 16% le nombre d’infarctus du myocarde et de 22% le nombre d’AVC, ce qui représenterait près de 20 000 vies sauvées chaque année en France. Un conseil pratique : ajoutez des amandes ou des tomates cerises à vos chips en apéro et commencez votre journée par un kiwi au petit déjeuner . L’équilibre sodium / calcium : Le sodium augmente l’excrétion urinaire du calcium. Il joue donc un rôle néfaste pour la croissance et le maintien en bonne santé de nos os . De ce fait, il est primordial d’être très vigilant sur la consommation de sel des enfants. Un excès de sodium pourrait être préjudiciable pour leur croissance et la santé de leur squelette adulte. En effet, le calcium assimilé pendant l’enfance et ce jusqu’à 20 ans environ participe à la formation de leur capital osseux. C’est une période charnière pendant laquelle un excès de sodium et donc une excrétion de calcium doit être évité. D’autant que certaines études mettent en évidence une carence en calcium chez près de 60% des adolescents… Pour les plus de 20 ans et plus particulièrement chez les femmes après la ménopause, l’équilibre de la balance sodium/calcium est à surveiller pour entretenir son capital osseux. Car une carence en calcium (par excès d’excrétion, défaut d’absorption ou manque d’apport) augmente les risques d’ostéoporose . Il est également à noter que lorsque le sodium se fixe au calcium pour l’évacuer, celui-ci peut cristalliser et former des calculs. Il est alors facilement compréhensible que les personnes consommant beaucoup de sodium aient davantage de risque de développer des calculs. Un conseil pratique : privilégiez les fromages à pâte dure comme le comté ou le cantal car même s’ils contiennent beaucoup de sodium, celui-ci est compensé par leur forte teneur en calcium. A l’inverse, évitez les fromages frais qui contiennent peu de calcium et beaucoup trop de sodium. Le sel pourrait également favoriser l'apparition de certains cancers du système digestif comme le cancer de l’estomac, mais également augmenter le risque d’ulcère de l’estomac. En effet, le sodium consommé en excès endommage la paroi de l’estomac ce qui pourrait favoriser l’infection de la bactérie Helicobacter pylori. Celle-ci est à l’origine d’une augmentation des risques d’ulcère et de cancer de l’estomac. Par ailleurs, le nitrite de sodium ou sel nitrité, qui est utilisé comme conservateur dans de nombreuses charcuteries, est un composant reconnu comme favorisant le risque de cancer colorectal. Au niveau esthétique, la consommation excessive de sodium entraîne des problèmes de rétention d'eau mais aussi de dessèchement des tissus et donc un vieillissement prématuré de la peau, au même titre que l’exposition prolongée au soleil ou le tabac. Un excès de sodium peut également entrainer un risque d’obésité (pour une même quantité de calories ingérées) ou encore être responsable de réveils nocturnes pour uriner. Que faire pour limiter notre consommation de sodium ? Comme nous l’avons vu, notre palais est habitué au sel précisément par son omniprésence dans tout ce que nous mangeons. Supprimer totalement le sel n’a d’ailleurs d’intérêt que pour certaines pathologies graves. Il ne s’agit donc pas de l’éradiquer totalement mais bien d’apprendre à le consommer en conscience. Le fait de savoir qu’il est déjà présent dans la majorité de nos aliments doit nous inciter à ne pas en rajouter . Par exemple évitez de salez l’eau de cuisson ou bien ne resalez pas après. Supprimer la salière à table et surtout cette mauvaise habitude qu’ont beaucoup de gens de saler avant même d’avoir gouté un plat. Comme nous l’avons vu plus haut, limitez au maximum l’ajout de sel dans les repas des enfants. Eviter d’en ajouter à vos plats systématiquement en leur présence. N’oublions pas qu’ils nous observent… Ils prendront ainsi la bonne habitude de ne pas rajouter de sel, qu’ils conserveront à l’âge adulte. De nombreuses personnes disent ne pas pouvoir se passer de sel. Un discours que l’on entend également au sujet du fromage pour certains ou du chocolat pour d’autres. A ces personnes addictes, il est important de rappeler que même si elles sont en bonne santé aujourd’hui, qu’elles ne souffrent pas d’hypertension ou autre, les effets de l'abus de sodium peuvent mettre plusieurs années avant de se manifester. Autant prévenir que guérir. Le sel relève le gout des plats certes. Au même titre que les herbes aromatiques, les épices, l’ail, l’oignon ou le citron , qui ont des vertus bénéfiques sur notre santé. Insistons également auprès des fumeurs qui ont tendance à abuser du sel car leur goût est déjà altéré par le tabac. Si vous ne pouvez pas vous passer de votre salière, augmentez votre consommation de fruits et légumes et préférez le sel issu directement des marais salants, non raffiné. Si votre consommation atteint des niveaux problématiques vous pouvez tester le K-sel des laboratoires PiLeJe (qui contient plus de potassium que de sel de Camargue). LE + : N’hésitez pas à rincer vos légumes en conserve car ils « nagent » littéralement dans du sel…
par Isabelle Medina 12 juin, 2020
Tout d’abord, elle est indispensable à la formation mais aussi à la protection de notre squelette par le fait qu’elle favorise l’absorption du calcium et du phosphore au niveau intestinal et participe à leur fixation sur notre trame osseuse. Elle permet donc au fœtus et à l’enfant de se construire des os (et des dents !) solides et elle permet également à l’adulte de préserver son capital osseux et ainsi lutter efficacement contre l’ostéoporose. De la même manière, elle diminue significativement le risque de fracture mais également d'arthrose, en jouant un rôle important dans le renouvellement du cartilage protégeant les os de nos articulations. La vitamine D joue également un rôle important dans le bon fonctionnement musculaire en favorisant la contraction et le renouvellement des fibres musculaires permettant ainsi d’améliorer la force musculaire et de réduire la fonte musculaire. La vitamine D agit ainsi bénéfiquement sur notre bonne mobilité générale. La vitamine D est donc bénéfique pour notre muscle cardiaque et, de ce fait, en protégeant le cœur d’une part et en aidant l’organisme à lutter contre l’hypertension d’autre part, elle agit à plusieurs niveaux dans la prévention des maladies cardio-vasculaires 1 . La vitamine D tient également un rôle important dans le bon fonctionnement de notre système immunitaire en stimulant tout d’abord notre production d’anticorps et en mobilisant nos lymphocytes T (qui, sans elle, resteraient à l’état « dormant ».) La bonne dose de vitamine D nous permet ainsi de mieux nous défendre contre la grippe. A l’inverse, les enfants carencés en vitamine D seraient davantage sujets aux rhinopharyngites ou encore aux bronchiolites 2 . Mais la vitamine D va également limiter les réactions inflammatoires excessives de notre système immunitaire grâce à la production des cellules T-régulatrices (Tr ou Treg) qui limitent également l’apparition de pathologies auto-immunes. C’est par cette action intéressante que la vitamine D a fait l’objet d’un éclairage médiatisé lors de l’épidémie que nous venons de traverser : « (…) en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences, elle pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie", peut-on lire dans un communiqué de l'Académie de Médecine publié le 22 mai 2020. Mais ce n’est pas tout ! La vitamine D est capitale pour la bonne santé de notre système nerveux , elle serait particulièrement intéressante pour lutter contre la dépression saisonnière et les baisses de moral. La vitamine D jouerait également un rôle protecteur important contre certains cancers 3 , le diabète 4 mais également contre les maladies neuro-dégénératives en protégeant les neurones. Chez la femme enceinte, la vitamine D prise dès le début de la grossesse diminuerait le risque de pré-éclampsie et de diabète gestationnel. Elle protègerait également bébé d’un faible poids à la naissance et, comme nous l’avons vu plus haut, elle lui assurera une bonne santé de son squelette. En cela nous pouvons dire qu’une quantité suffisante de vitamine D prise tout au long de la grossesse et si possible dès la conception, procure des bienfaits à la femme enceinte et à son bébé tout au long de leur vie. Comment faire le plein de vitamine D ? L’alimentation mais surtout l’exposition au soleil sont des moyens simples et efficaces de ne pas se retrouver en situation de carence. Car c’est l’action des rayons UVB sur la peau qui nous permet de synthétiser un dérivé du cholestérol (le 7-déshydrocholestérol) en cholécalciférol (ou Vitamine D3). Mais encore faut-il pouvoir s’exposer à une quantité d’UVB suffisante et ce tout au long de l’année, ce qui n’est possible en France qu’en été. A ce moment-là l’idéal serait de s’exposer entre 11 et 14h, de 15 à 30mn au minimum, sans protection solaire sur le dos, les jambes et les bras. Or (fort heureusement) nous nous soucions de plus en plus de la santé de notre peau, de préserver notre précieux capital solaire, ce qui nous pousse à éviter les expositions à ces pires moments de la journée et à couvrir notre peau de filtres UV dès que nécessaire. Les personnes à la peau noire doivent d’ailleurs s’exposer davantage au soleil pour synthétiser une quantité suffisante de vitamine D car leur peau agit comme un filtre naturel important. De plus, il est à noter qu’avec l’âge, nous synthétisons moins bien la vitamine D 5 . Et l’alimentation alors ? Bien qu’intéressante, les doses de vitamine D se trouvant dans l’alimentation ne peuvent à elles seules subvenir à nos besoins. Mais tout de même, ne nous en privons pas ! Tournez-vous régulièrement vers les poissons gras, de préférence sauvage : la sardine, le maquereau, le saumon (cuits à la vapeur ou au four pour préserver les vitamines) le thon pâle, le jaune d’œuf (coulant 6 , pour les mêmes raisons), les produits laitiers enrichis en vitamine D ou, pour ceux que cela tenterait : l’huile de foie de morue (mais je ne la conseille cependant pas car trop riche en vitamine A). Pour les végétaliens (et pour les autres) consommez régulièrement des champignons et le champion dans ce domaine : le shitaké séché. Il est donc important, en accord avec votre médecin 7 , de vous tourner (au moins d’octobre à avril) vers une supplémentation en vitamine D (D3 plus efficace que la vitamine D2). Elle est d’ailleurs souvent systématique chez les bébés 8 , les femmes enceintes 9 et les séniors. Mais elle est bénéfique à tout âge ! Le + : Je vous conseille une prise de vitamine D quotidienne plutôt qu’une prise massive plus espacée et ce pour plusieurs raisons : la prise d’une dose importante fragilise le foie et les reins (où elle se retrouve stockée entre autres), mais elle empêche également une utilisation optimale de celle-ci. En effet, la vitamine D stockée sera moins facilement mobilisable alors qu’un apport journalier permettra une activation et une régulation optimale de nos capacités immunitaires. La supplémentation journalière s’avère donc plus efficace pour lutter contre les infections. 1 Selon l’étude du Professeur Michael F. Holick, un des grands spécialistes mondiaux de la vitamine D, le maintien d’un taux sanguin de vitamine D à 50ng/ml permettrait de réduire les risques de crise cardiaque chez l’homme de 50% : Holick, Michael F., Vitamin D Physiology, Molecular Biology, and Clinical Applications- 2nd Ed, Humana Press, 2010. 2 Si cela vous intéresse, je vous conseille le livre du Dr Brigitte Houssin, Vitamine D, mode d’emploi, Thierry Souccar Editions, 2011. 3 Toujours selon les travaux du Prof. Michael F. Holick, le maintien d’un taux sanguin de vitamine D à 50ng/mL permet de réduire les risques de cancer du côlon de 67%, de cancer du rein de 67%, de cancer du sein de 50%, de cancer de l’endomètre de 35% et de cancer des ovaires de 25%. 4 Toujours selon les travaux du Prof. Michael F. Holick, le maintien d’un taux sanguin de vitamine D à 50ng/mL permet de réduire les risques de diabète de Type 1 de 80% (d’autres études, moins optimistes, tablent sur une baisse de 50%) et de diabète de Type 2 de 50%. 5 Une personne de plus de 70/80 ans produit 4 fois moins de vitamine D qu’une personne de 20 ans. 6 Sauf pour les femmes enceintes. Il doit pour elles être consommé bien cuit. 7 Il existe quelques rares contre-indications à la prise de vitamine D en supplément comme en cas de calculs rénaux par exemple. 8 Les pédiatres complémentent systématiquement les bébés allaités en vitamine D car on s’est rendu compte que la vitamine D ne passait pas dans le lait maternel, or des études récentes montrent que cette absence serait le résultat d’une carence de la mère et non d’une caractéristique de vitamine D. D’où l’importance de supplémenter la femme enceinte et allaitante. 9 Avec l’acide folique, la vitamine D est collégialement reconnue comme devant faire l’objet d’une supplémentation automatique en fin de grossesse pour un accouchement en hiver ou au début du printemps. Or dès la conception une supplémentation est à conseiller.
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